Voluntary feed intake, feed and nutrient utilisation in slow and fast growing rainbow trout strains
Capacité d'ingestion et efficacité alimentaire de deux souches de truites arc-en-ciel à fort et faible potentiel de croissance
Résumé
Two rainbow trout strains differing in their growth performance were used to study possible interactions between genotype, dietary composition and feed level on their feed utilisation efficiency and voluntary feed intake. Two diets (35 and 45 % of crude protein) and two feeding levels (to satiation or at a restricted level of 2 % of body weight), were used. The two diets were distributed, in duplicate, for each strain, during a four month growth trial. At the end of the experiment the digestibility of the two diets was determined in each strain, using chromic oxide, as a marker, and an automatic system for the faecal collection. The body composition of both strains was also analysed. The final weight of fish of the fast growing strain, fed to satiation, was significantly higher than that observed for fish of the slow growing strain. No significant differences were found between the strains's body weights, when a dietary restriction was made. Results observed for the feed-gain ratio were also similar between the two strains. The apparent digestibility coefficient (ADC) of dry matter and energy were significantly different between the two diets but similar for both strains. Concerning protein digestibility no significant differences were observed for diets, although one of the strains appeared to show a higher ADC for protein. Body composition as well as nitrogen and energy retention were similar for both diets and strains.
Deux souches de truites arc-en-ciel ayant des potentiels de croissance différents ont été étudées pour les interactions possibles entre le génotype, la composition alimentaire et les quantités d'aliments sur leur capacité d'ingestion et d'utilisation des nutriments. Deux aliments (35 et 45 % de protéine brute) ont été distribués à deux niveaux d'alimentation (ad libitum ou restreint à 2 % du poids vif) sur une période expérimentale de quatre mois. La composition chimique de la carcasse des deux souches a été analysée en début et en fin d'expérience. En fin d'expérience, la digestibilité des deux aliments a été analysée pour les deux souches par la méthode indirecte de marquage de l'aliment avec l'oxyde de chrome et par la récolte en continu des feces. Les deux aliments utilisés induisent des croissances et des coefficients d'utilisation des nutriments différents. Le poids vif final des poissons alimentés ad libitum est significativement plus élevé dans la souche à forte croissance que dans la souche à faible croissance quel que soit l'aliment distribué. La capacité d'ingestion estimée par la quantité d'aliments distribués ad libitum est significativement plus élevée chez les poissons de la souche à forte croissance que chez ceux de la souche à faible croissance. Aucune différence de poids final n'est observée entre les deux souches nourries avec une alimentation restreinte à 2 % du poids vif. L'indice de consommation, les coefficients d'utilisation des nutriments et les coefficients d'utilisation digestive de la matière sèche et de l'énergie sont similaires pour les deux souches. La digestibilité des protéines n'est pas significativement différente entre les deux aliments testés. Une des souches tend à présenter un coefficient d'utilisation digestive des protéines plus élevé mais cette différence n'est pas significative. La composition de la carcasse ainsi que le bilan azoté et énergétique sont similaires pour les deux aliments et pour les deux souches de poissons.
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Sciences et techniques des pêches
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