Le pommier (Malus domestica) est aujourd’hui affecté par de nombreux insectes phytophages parmi lesquels le puceron cendré (Dysaphis plantaginea), le deuxième plus important en termes de dégâts. En raison du changement climatique, leur population augmente. Pour faire face à cette augmentation les traitements aphicides ne cessent d’accroitre. Dans l’optique d’une diminution des pesticides tant pour la santé humaine que l’environnement des solutions alternatives sont étudiées. Parmi elles, l’étude de l’effet des pratiques culturales qui peuvent avoir une influence sur la croissance de la plantes, sur la dynamique des bioagresseurs et donc sur la stratégie de lutte contre les ravageurs. Notre étude a eu pour objectif de déterminer quel pouvait être, l’effet des traitements hydrominéraux, sur le développement de la population de pucerons cendré chez deux hybrides de pommier issus d’un croisement entre Starkrimson et Granny Smith. L’un est tolérant à la sécheresse (V96) et l’autre est sensible (V26). Pour ce faire, des suivis de croissance des arbres, de l’état hydrique des arbres et du développement de la population de pucerons cendré ont été effectués. D’après les résultats obtenus, chez les deux génotypes, il semblerait que les traitements hydrominéraux n’aient pas d’impact sur la phase de l’installation de la population de puceron. Par contre la phase de décroissance semble être affectée par le stress hydrique et par la température élevée des feuilles. De plus, la sévérité d’infestation ne semble pas dépendre de la croissance globale de l’arbre mais plutôt de la croissance individuelle des rameaux. Ainsi qu’une relation entre la sévérité d’infestation et la position d’insertion des rameaux sur le tronc a été établie que pour le génotype tolérant au stress hydrique