Les teneurs en gonadotropine (c-GtH) plasmatique ont été mesurées sur des poissons rouges élevés à des températures constantes ou croissantes comprises entre 10 et 30 °C de février à juillet. Aux températures d'élevage égales ou supérieures à 17 °C, les niveaux de c-GtH plasmatiques restent pendant 2 mois (avril et mai) significativement (P < 0.005) plus élevés qu'à 10 °C. En avril, la charge hypophysaire en c-GtH est maximum aux températures supérieures à 17 °C, et minimum au-dessous, alors qu'en juin, la situation est inverse. L'étude des gonades montre que la spermatogenèse est accélérée à 17 et 24 °C par rapport à 10°, mais à 30 °C l'activité spermatogénétique est inhibée.