Evolution de la gonadotropine plasmatique t-GtH après synchronization des ovulations par injection de 17α hydroxy-20β dihydroprogesterone chez la truite arc-en-ciel (Salmo gairdneri R.)
Résumé
Injection of 17α hydroxy-20β dihydroprogesterone (3 mg/kg) to females in which oocytes show the germinal vesicle in "sub-peripheral position" induced a very significant drop of plasmatic t-GtH 24 h after injection, probably due to a negative feed-back upon pituitary secretion. After ovulation t-GtH in plasma rose more in females submitted to egg retention (around 20 µg/ml). But maximum values were twice as low, respectively, than in the same situation after natural ovulation; this might be due to a relative immaturity of hypothalamopituitary complex of precociously injected fish.
L'injection de 17α hydroxy-20 β dihydroprogestérone (3 mg/kg) à des femelles dont les ovocytes sont au stade de « vésicule germinative semi-périphérique » entraîne une chute du niveau de t-GtH, très hautement significative 24 h. après injection, qui résulte vraisemblablement d'une rétroaction négative sur la sécrétion hypophysaire. Par la suite, après ovulation, la t-GtH plasmatique s'élève davantage chez les femelles subissant la rétention des ovules (50 µg/ml environ) que chez les femelles vidées après l'ovulation (20 µg/ml environ). Les valeurs atteintes sont cependant deux fois moindres, respectivement, que dans la même situation après ovulation naturelle, ce qui pourrait être dû a l'immaturité relative du système hypothalamo-hypophysaire des animaux traités précocement.
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