Evolution des lignees pseudocompatibles de betterave fourragere et sucriere (Beta vulgaris L.) au cours de generations d'autofecondation - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Agronomie Année : 1989

Evolution of pseudocompatible fodder and sugar beet lines (Beta vulgaris L.) during selfing generations

Evolution des lignees pseudocompatibles de betterave fourragere et sucriere (Beta vulgaris L.) au cours de generations d'autofecondation

Résumé

Numerous pseudocompatible fodder and sugar beet lines were selfed between 1983 and 1986 using 75 litre isolators (Figs 1, 2). From S1 to S7 generations, the harvested cluster mean weight inside each isolator regularly increased from 3.79 to 11.87 grams and the viable cluster percentage from 30.32 to 63.67. For each distribution, median values followed the same progression : from 2.54 to 9.20 grams and from 19.44 to 68.41 %. This evolution is the same each year for both fodder and sugar beet lines (Tables I, II, III). If we suppose that sugar beet is issued by man selection from white fodder beet roots, the pseudocompatibility system remained unchanged during this long time procedure. Selling is a mean of permitting the selection of increasingly pseudocompatible beet lines and the advantages and disadvantages of this method are discussed. On average, 46.5% of the So originally selfed plants give rise to PSC lines. The outcrossing percentage of PSC lines is variable and non-correlated with their inbreeding level. The genetic background of pseudocompatibility in beet is unrelated to the incompatibility genetic system.
Un grand nombre de lignées pseudocompatibles de betterave fourragère et sucrière ont été autofécondées de 1983 à 1986 en utilisant des isoloirs de 75 dm3. Entre les générations l1 à l7 le poids moyen de glomérules récoltés dans chaque isoloir croît régulièrement de 3,79 à 11,87 g et la proportion de glomérules viables de 30,32 à 63,67%. Les valeurs médianes de chaque distribution suivent une progression analogue, respectivement de 2,54 à 9,20 g et de 19,44 à 68,41 %. Cette évolution est la même chaque année, qu’il s’agisse de betterave fourragère ou sucrière. L’autofécondation est un moyen permettant de sélectionner des lignées de betterave de plus en plus pseudocompatibles. Les avantages et les inconvénients de cette méthode sont discutés. En moyenne, il est possible d’obtenir des lignées pseudocompatibles à partir de 46,5% des plantes 10 sélectionnées dans une population d’origine. Le pourcentage d’allofécondation des lignées obtenues est variable suivant les lignées et il ne dépend pas de leur degré de consanguinité. Le déterminisme génétique de la pseudocompatibilité est distinct du système génétique qui contrôle l’incompatibilité chez la betterave.

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Identifiants

  • HAL Id : hal-02728390 , version 1
  • PRODINRA : 88376

Citer

F. Le Cochec, P. Soreau. Evolution des lignees pseudocompatibles de betterave fourragere et sucriere (Beta vulgaris L.) au cours de generations d'autofecondation. Agronomie, 1989, 9 (10), pp.1001-1011. ⟨hal-02728390⟩

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