On a examiné le résultat de la désinfection d’un sol de culture sous l’effet, exclusif ou combiné, d’un réchauffement par rayonnement solaire sous un film polymère de type anti-buée et d’un traitement au bromure de méthyle. Les mesures thermiques, confirmées par des calculs, montrent qu’un tel film, grâce à sa bonne transmittivité optique et à sa propriété de barrière infrarouge en présence de condensation, est capable d’assurer une très forte montée en température de la surface du sol. La comparaison avec le sol d’une parcelle témoin montre qu’il suffit alors d’un apport modique de biocide pour assurer l’élimination d’organismes résiduels indésirables (adventices et nématodes). Il a été toutefois constaté que la mouillabilité de ce film était limitée à quelques semaines et que les propriétés optiques qui lui étaient associées disparaissaient avec elle.