Winter climatic comparison between France and New Zealand : effects of frost damage on populations of Leptospermum scoparium JR et G Forst grown at three locations in France - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Agronomie Année : 1991

Winter climatic comparison between France and New Zealand : effects of frost damage on populations of Leptospermum scoparium JR et G Forst grown at three locations in France

Observations du comportement hivernal de populations de Leptospermum scoparium (JR et G Forst) (Myrtacées), au regard de la climatologie comparée de la Nouvelle-Zélande et de la France

Résumé

Ornamental cultivars of Leptospermum scoparium, a species indigenous to New Zealand and Australia, have restricted horticultural use in France because of limited cold hardiness. In New Zealand wild populations of the species are widely distributed across 14 degrees of latitude and from the coast to 1 400 m above sea level. Existing ornamental cultivars appear to have been derived from plants collected at lower latitude and low altitude sites. Populations representing the latitudinal and altitudinal range of L scoparium (fig 1) in New Zealand were grown at Angers, Landerneau and Fréjus to test their adaptation to a range of habitats in France. Plants were set out in the field before the 1987/1988 winter at all sites and also in spring 1988 at Angers. Plant death in the first year was attributed to drought stress at transplanting, frost in the 1987/1988 winter, and high soil pH in the range 7-8 at Fréjus which caused widespread chlorosis. Because of this chlorosis, detailed observations on cold damage were made for only the Angers and Landerneau plantings after the 1988/1989 winter (tables I, II). During this winter the lowest screen minimum temperature at Angers was -5.6° C (-9.1° C grass minimum) and at Landerneau -3.5° C (fig 2). Cold damage was much greater at Landerneau suggesting the climate of Angers produced more effective cold hardening. At the evaluation sites in France cold damage was significant for low latitude coastal populations, and negligible for South Island montane populations of L scoparium (figs 4, 5). Spring bud movement at Angers was most advanced for high latitude populations, but was retarded for montane populations (fig 6). These results are discussed with reference to temperature and day length regulation of cold hardiness. Comparison of the temperature regimes of the colder zones of the South Island, New Zealand, and the temperate zones of France (figs 3a, 3b, 3c) show these to be sufficiently similar to envisage the increased use of New Zealand plants in the horticulture of western Europe. To enable this increased use, other factors beside temperature limitations such as soil permeability and soil acidity will have to be considered.
L’utilisation en France des cultivars ornementaux de Leptospermum scoparium, Myrtacée originaire de Nouvelle-Zélande, est limitée par leur sensibilité au froid. Dans son pays d’origine, l’aire de répartition de l’espèce s’étend sur 14 degrés de latitude et va des régions côtières à des altitudes pouvant atteindre 1 400 m. Les cultivars ornementaux actuels proviennent de plantes collectées à des latitudes faibles et en altitude basse. Des populations de semis, représentatives de l’ensemble de l’aire de distribution de L scoparium (fig 1) ont été implantées dans 3 zones climatiques françaises, à savoir, Angers, Landerneau et Fréjus. Ce matériel a été mis en place à l’automne 1987 pour les trois sites avec une répétition au printemps 1988 à Angers. La mortalité des plants de la première saison de végétation peut être rapportée en partie à un échec immédiat de transplantation entrainant un dessèchement des plantes, en partie à des dégâts de froid au cours de l’hiver 1987/1988. Des pH élevés (7-8) dans la parcelle de Fréjus ont provoqué une chlorose généralisée ne permettant pas une évaluation ultérieure des dégâts de froid. Ceux-ci ont fait l’objet d’observations précises à Angers et à Landerneau après l’hiver 1988/1989 (tableaux I et II). Au cours de cette période, le minimum absolu sous abri a été de -5,6° C à Angers (-9,1° C au sol) et de -3,5° C à Landerneau (fig 2). Cependant, c’est à Landerneau que les dégâts ont été les plus marqués, suggérant un meilleur endurcissement du matériel planté à Angers. Ces résultats font apparaître des dommages importants pour les populations des basses altitudes, tandis que les origines d’altitude de l’île du Sud sont pratiquement indemnes (fig 4, 5). Au printemps, le débourrement des provenances d’altitude est retardé par rapport aux provenances côtières, mais les provenances méridionales sont en avance sur les provenances septentrionales (fig 6). Ces résultats sont discutés en relation avec l’effet des températures et de la longueur du jour sur l’endurcissement au froid. L’étude des régimes de température fait apparaître des similitudes suffisantes, entre les zones les plus froides de l’île du Sud et les régions tempérées de la France (figs 3a, 3b, 3c), pour envisager une utilisation accrue de la flore de Nouvelle-Zélande dans l’horticulture de l’Europe de l’Ouest. Au-delà des contraintes de température, d’autres facteurs limitants pourront apparaître, comme la perméabilité des sols ou leur degré d’alcalinité.

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Citer

W. Harris, L. Decourtye. Winter climatic comparison between France and New Zealand : effects of frost damage on populations of Leptospermum scoparium JR et G Forst grown at three locations in France. Agronomie, 1991, 11 (10), pp.847-861. ⟨hal-02714490⟩
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