L'auteur distingue trois niveaux d'autonomie : l'autonomie herbagère, l'autonomie fourragère et l'autonomie alimentaire. Il montre que les systèmes d'élevage les plus autonomes apportent plus de garantie sur le mode d'alimentation des animaux. Les meilleurs taux d'autonomie et de valorisation alimentaire sont obtenus par des exploitations maximisant l'utilisation de l'herbe, avec des chargements et des charges de fertilisation faibles. Un taux d'autonomie ou de valorisation herbagère élevé peut aider à garantir une certaine rentabilité économique, mais cela nécessite une grande technicité et a une incidence sur les types de produits fournis et sur la saisonnalité de la mise en marché.