Les auteurs considèrent les relations entre une collectivité locale et un opérateur privé en charge du service d'eau potable. Une importante caractéristique de ce modèle est la prise en compte des pertes d'eau en réseau (ou fuites) qui sont coûteuses pour l'exploitant. Ils calculent les solutions d'informations publique et privée du contrat optimal, avec information privée sur la technologie de l'opérateur. Le modèle est appliqué sur un panel de collectivités locales françaises dans le but d'estimer les paramètres de la technologie et la distribution du paramètre d'information privée. Ils montrent que l'hypothèse d'information publique est rejetée par les données, ainsi que celles de l'existence d'un prix fictif pour l'eau perdue.