L'auteur examine, aux niveaux français, européen, mondial, les problèmes du secteur viticole. La libéralisation de celui-ci réserve à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) une tâche difficile si l'on considère la complexité de la filière : marché européen pléthorique, réglementations de santé publique, taxations nationales dissuasives et non harmonisées, obstacles auxquels s'ajoutent les fluctuations monétaires sur les marchés des changes. Dans une perspective à long terme, on peut prévoir d'une part la concurrence des boissons industrielles et d'autre part la concentration de la distribution et ses conséquences pour la définition des produits. Pour faire face à ces tendances, les acteurs de la filière devront promouvoir la qualité par une stratégie appropriée : notoriété du produit, politique de communication, marques de producteur. Il faut aussi constater que certains secteurs dont la marque est le concept prépondérant (champagne, cognac, etc.) connaissent une restructuration au profit de groupes internationaux. La production vitivinicole française doit trouver des réponses aux défis actuels.