L'analyse des comportements de localisation résidentielle est menée en tenant compte, d'une part, des préférences des individus pour les localisations et, d'autre part, d'une organisation multicentrique de l'espace urbain. Dans cette optique, trois étapes d'analyse sont menées. En premier lieu, la question de la centralité et le problème de l'appréciation subjective des espaces urbains sont étudiés : l'organisation multicentrique de l'espace et son caractère imprécis sont alors mis en évidence. Dans un deuxième temps, la modélisation du comportement de localisation résidentielle est réalisée : un modèle d'équilibre spatial traditionnel puis un modèle d'équilibre spatial et flou sont construits et le problème de l'adéquation entre l'espace économique multicentrique et l'espace physique est résolu. Enfin, la dernière étape est consacrée à l'étude empirique du caractère multicentrique de l'agglomération dijonnaise et aux tests des modèles d'équilibre spatial construits dans la seconde partie.