Les documents d'urbanisme contemporains impliquent clairement l'agriculture périurbaine dans la problématique urbaine. Il s'ensuit un enrichissement original des tâches de l'agronome, d'autant plus que la culture urbaine élabore une recomposition formelle de l'agriculture, qualifiée de virtuelle. L'agronome doit donc se préparer à être un interlocuteur privilégié des élus, pour que leurs projets sur les espaces ouverts périurbains tiennent compte de ce qui fait l'identité de l'agriculture ; des agriculteurs, pour qu'ils redéfinissent leurs systèmes en tenant compte des attentes citadines et de l'organisation des nouveaux territoires que sont les espaces agricoles enclavés dans l'urbain. Cela suppose un renouvellement de la formation agronomique et une ouverture pluridisciplinaire vers l'agriurbanisme.