Les objectifs de notre étude ont été de classer 17 génotypes de pommier issus d’une même descendance suivant des critères de physiologie foliaire, de croissance et d’allométrie dans des conditions de stress hydrique racinaire. Pour cela, 5 variables ont été mesurées : conductance stomatique, la transpiration, le potentiel hydrique foliaire, le potentiel osmotique foliaire, la croissance de plants et des relations d’allométrie foliaire. La conductance stomatique, le potentiel hydrique et le potentiel osmotique des plants stressés n’a pas permis de dissocier les génotypes. Par contre, la croissance s’est arrêtée en cas de stress de manière différente suivant les génotypes : un premier groupe de génotypes fut en arrêt de croissance et reprit sa croissance post stress beaucoup plus rapidement qu’un second groupe, qui semble moins réactif aux changements hydriques édaphiques. Aussi l’allométrie de la forme des feuilles n’est pas modifiée par le stress hydrique racinaire. Alors que la relation d’allométrie entre la conductance xylémienne pétiolaire et les caractéristiques foliaires n’est pas conservée lors du stress. Il serait intéressant de réitérer l’expérience avec plus de modalités hydriques différentes pour obtenir un échantillonnage de réactions au stress.