En 1997, les entreprises jugées les plus ‘dynamiques’ étaient les entreprises les plus de 100 salariés, qui détenaient une marque propre et développaient leurs exportations. En 2002, la crise semble avoir contraint certaines de ces EAA à accepter de produire et commercialiser des marques de distributeurs (MDD) ou en sous-traitance afin de préserver un C.A. nécessaire à leur survie, au détriment de la valeur ajoutée et de leur résultat. Dans un premier temps, une analyse financière comparée des entreprises agroalimentaires du Languedoc-Roussillon par rapport à leur situation de 1996-1998 est présentée. En cinq ans, quelles sont les évolutions remarquables sur le plan de leur dynamisme, de leur performance et de leur structure financière ? Dans un deuxième temps les liens entre la croissance, l’innovation et le financement de l’innovation sont étudiés. Les entreprises les plus innovantes sont celles qui connaissent le plus de croissance, ce qui pose toutefois la question du financement de l’innovation et du rôle des institutions territoriales dans l’accompagnement des entreprises les plus dynamiques.