Aux sources de l'imaginaire
Résumé
Cela me semble une mission délicate, voire impossible, de parler de l'eau en tant que philosophe. Pour s'en tenir à une définition classique, pourquoi celle ou celui qui désire la sagesse s'attacherait-il à penser à cet élément naturel que constitue l'eau? Cette dernière apparaît plutôt comme un objet auquel un chimiste peut accorder son attention... Si l'on est jardinier, l'on pensera plutôt à l'usage ornemental que l'on fait de l'eau, à la manière de l'économiser car elle peut être une denrée rare... Pourtant, de l'Antiquité grecque à nos jours, certains philosophes ne se sont-ils pas acquittés de cette tâche? Certains ont placé l'eau à l'origine de leur système ; d'autres ont essayé d'en dégager la symbolique universelle. Ma communication visera par conséquent à établir si certaines de ces tentatives sont convaincantes. Car, si tel n'est pas le cas, ne faut-il pas admettre que l'eau assigne une sorte de limite à la pensée? L'invitation à parler de l'eau constituerait alors un défit impossible à relever.
Domaines
Sciences du Vivant [q-bio]
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte
Loading...