Nous étudions le prix hédoniste de paysages périurbains dans la région de Dijon (France) à partir de données individuelles de transactions de maisons, géoréférencées pour permettre de les apparier avec des données géographiques sur les paysages. Des variables paysagères sont constituées en calculant le paysage vu depuis le sol autour de ces maisons : plans de vision selon leur éloignement (six horizons sont distingués) et contenu de ceux-ci décliné en douze types d’occupation du sol. Les résultats montrent que la vue proprement dite compte, car les objets présents à proximité des maisons mais non vus ont un prix hédoniste inférieur aux objets vus. Les arbres et les champs ont des valeurs positives et les réseaux routiers une valeur négative, mais uniquement si ces objets sont à proximité immédiate du bien (quelques dizaines de mètres, 2 ou 3 centaines tout au plus). Un prix global des paysages est obtenu en agrégeant la valeur de chacune des caractéristiques paysagères.