Production of 17α-hydroxy, 20β-dihydroprogesterone of the rainbow trout (Oncorhynchus mykiss) at different stages of spermatogenesis: aspects of its hormonal regulation and cellular localization
Production de la 17α-hydroxy, 20β-dihydroprogesterone par le testicule de truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) à différents stades de la spermatogénèse : aspects de sa régulation hormonale et de sa localisation cellulaire
Résumé
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Cette étude a été entreprise afin de mieux appréhender les raisons des fluctuations plasmatiques et intratesticulaires de 17α-hydroxy, 20β-dihydroprogesterone (17α20βOHP) au cours du cycle reproducteur chez les salmonidés mâles. In vitro, nous avons évalué la production spontanée de 17α20βOHP et la présence de l'enzyme 20β-hydroxysteroïde deshydrogénase (20βHSDH) dans le testicule à différents stades de la spermatogénèse. La régulation de la sécrétion de 17α20βOHP et de l'activité enzymatique par les hormones gonadotropes et les stéroïdes sexuels a été abordée. Enfin la localisation cellulaire de la 20βHSDH a été étudiée dans la lignée germinale au cours de la différenciation. résultats: 1) Les testicules immatures ou en début de spermatogénèse possèdent une activité enzymatique 20βHSDH et secrètent spontanément la 17α20βOHP. La gonadotropine de type 2 (GTH 2) stimule cette sécrétion précoce dont le rôle reste ignoré; 2) L'enzyme 20βHSDH est localisée dans les spermatozoïdes mais aussi à des stades plus précoces de différentiation des cellules germinales (cellules germinales rondes); 3) La GTH2 n'a pas ou peu d'effets, sur la sécrétion de 17α20βOHP par les cellules testiculaires isolées mais stimule la sécrétion de cette progestine par des explants de gonade à tous les stades de la spermatogénèse. L'évolution de la sensibilité à la GTH2 au cours du cycle n'explique pas l'élévation brutale de la sécrétion de 17α20βOHP observée pendant la spermiation puisque la sensibilité maximale est atteinte avant celle-ci; 4) Tandis que les androgènes sont peu actifs, l'oestradiol a une action inhibitrice sur la sécrétion de la progestine par des explants de testicule spermiant y compris en présence de GTH2. Cette inhibition in vitro pourrait avoir une signification physiologique pendant la spermiation car nous avons observé in vivo une diminution des concentrations plasmatiques d'oestradiol, concomitante à l'élévation de la 17α20βOHP, qui pourrait correspondre à une levée de l'action inhibitrice de l'oestradiol.